30 décembre 2022
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Come on, come on, turn the radio on
It's Friday night and I won't be long
Gotta do my hair, I put my make up on
It's Friday night and I won't be long
Til I hit the dance floor
Hit the dance floor
I got all I need
No I ain't got cash
No I ain't got cash
Baby I don't need dollar bills to have fun tonight
(I love cheap thrills)
Baby I don't need dollar bills to have fun tonight
(I love cheap thrills)
But I don't need no money
As long as I can feel the beat
I don't need no money
As long as I keep dancing
Come on, come on, turn the radio on
It's Saturday and I won't be long
Gotta paint my nails, put my high heels on
It's Saturday and I won't be long
Til I hit the dance floor
Hit the dance floor
I got all I need
No I ain't got cash
No I ain't got cash
Published by Algrid
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dans
Danser
Sik
Je suis
28 décembre 2022
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Nul besoin de se presser.
Nul besoin de pétiller.
Nul besoin d'être une autre personne que soi-même.
~Virginia Woolf
Published by Algrid
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dans
Je suis
1 décembre 2022
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21 novembre 2022
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Pour rappel : en France,
90% des plaintes pour viol sont classées sans suite ou correctionnalisées (peine déqualifiée de crime en délit).
80% des plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite.
65% des victimes de féminicides avaient saisi la justice.
10 novembre 2022
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30 août 2022
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14 août 2022
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17:00
Parfois, quand j’entre dans une pièce ou que j’emprunte une rue familière, je vois une ancienne version de moi-même venir à ma rencontre. Elle ne peut pas me voir dans l’avenir, mais moi, je la vois très clairement. Elle me dépasse d’un pas pressé, inquiète à l’idée d’être en retard à un rendez-vous où elle n’a pas envie d’aller. Elle est assise à une table de restaurant et verse des larmes de rage en se disputant avec un amant qui n’est pas pour elle. Elle avance à grandes enjambées dans ma direction, vêtue des jeans et des bottes en cuir lie-de-vin qu’elle a portés pendant une décennie, et je me souviens de la sensation exacte de ces bottes à mes pieds. Elle se tient dans la salle de réunion d’un journal avec le genre d’hommes de pouvoir qui savent le mieux saper sa confiance en elle, essayant de les persuader de soutenir un projet de loi dont les femmes ont terriblement besoin – en vain. Elle est un fantôme dans le couloir d’un bâtiment de bureaux qu’elle et les autres femmes de "Ms. Magazine" ont arpenté pendant tant d’années. Elle se précipite vers moi à la sortie d’une salle de conférences, parlant, riant, débordant d’optimisme.
Longtemps, elle m’impatientait. Pourquoi perdait-elle tout ce temps? Pourquoi était-elle avec cet homme? à ce rendez-vous? Pourquoi oubliait-elle de dire la chose la plus importante? Pourquoi n’était-elle pas plus sage, plus productive, plus heureuse? Mais, ces derniers temps, j’ai commencé à ressentir de la tendresse, une accumulation de larmes à l’arrière de ma gorge, quand je la voyais. Je me dis: "Elle fait de son mieux. Elle a survécu – et elle se donne tellement de mal." Parfois, je voudrais pouvoir revenir en arrière et la prendre dans mes bras. Depuis que j’ai ressenti ce désir, j’ai aussi remarqué que ses différentes images commençaient à se réunir. La petite fille qui écoute la radio dans une pièce vide se tient tout près de la femme qui essaie de réunir des fonds ou qui supplie qu’on lui achète des pages de publicité. La très jeune femme en sari aux yeux fardés de khôl rencontre dans un miroir le regard de la femme en jeans et lunettes de soleil, quinze ans plus tard. Le moi anxieux engoncé dans un trench devant le Plaza écoute un moi plus âgé qui prend la parole lors d’une manifestation. Une grande fille de douze ans aux joues rondes marche à mes côtés dans une rue ensoleillée; elle regarde les vitrines, savoure mon cornet de glace et se sent remarquablement heureuse.
Nous sommes tant de nous-mêmes différents. Ce n’est pas seulement l’enfant d’il y a longtemps en nous qui a besoin de tendresse et d’acceptation, mais aussi la personne que nous étions l’année dernière, celle que nous voulions être hier, celle que nous avons essayé de devenir le temps d’un boulot ou d’un hiver, dans une histoire d’amour ou dans une maison où maintenant encore, nous pouvons fermer les yeux et respirer l’odeur des pièces.
Ce qui lie entre eux ces moi infiniment changeants, aux réactions et aux retours infinis, c’est: il y a toujours une voix intérieure authentique.
Faites-lui confiance.
~Mona Chollet ~
6 juin 2022
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15:02
Il y a dans ce site une mine de publications - rencontres avec des acteur.e.s de la non-violence dans ses différents champs.
A découvrir, à explorer !
https://force-nonviolence.fr/
25 avril 2022
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20:30
En ce moment, j'écoute les podcasts que je n'ai pas pu écouter avant.
"Avant", j'avais d’autres journées à vivre, et je les ai vécues.
J'ai écouté les podcasts Le cœur sur la table.
Je ferai peut-être un article à ce sujet.
Et aussi, là, j'ai écouté quelques podcasts d'Arte radio Un podcast à soi.
J'ai l'envie de partager celui-ci : Entre femmes
et aussi celui-ci : Les femmes contre-attaquent
Pourquoi ces deux-là ? Et pourquoi pas ?!
Peut-être la réponse ou les réponses se trouvent-elles dans les podcasts ?
Bonne écoute !
27 novembre 2021
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15:21
Si c'est en vivant qu'on devient libre, c'est en se libérant qu'on devient vivant.
~Mélusine Mallender in Les voies de la liberté
La co-écoute reprend à Toulouse !