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21 juillet 2007 6 21 /07 /juillet /2007 18:05
Jeudi,  après l'atelier de portage en écharpe, j'ai vomi. J'ai été mal toute la soirée et la nuit. Depuis, j'ai de la fièvre...
J'ai pensé au départ à une indigestion (j'avais mangé jeudi midi le reste d'une salade de riz préparée lundi... si, si, vous saurez tout !) puis j'ai réfléchi... et j'ai remonté le temps...


D'abord j'ai passé une enfance "difficile", d'un point de vue psychologique. J'ai déjà donné des pistes lors de précédants billets ( par exemple). Ensuite, j'ai mis des années à me construire. Des années de psychanalyse, de réflexions, de lectures, d'échanges, ... Défusionner d'avec ma mère (j'y suis arrivée, elle non) et me faire respecter de mon père (sait il ce que Respect signifie ?)

J'ai proposé maintes fois à mes parents qu'ils ou que nous fassions un travail parce que je savais bien que les relations ne tournent pas rond dans cette famille... Toujours : non. Qu'à cela ne tienne : moi, j'ai continué. Je ne pouvais pas envisager de faire des enfants avec cet héritage. Et puis, un jour, j'ai été assez constuite pour me sentir exister.

Pendant ma première grossesse j'ai (enfin) pu dire à mon père que s'il continuait à me gueuler dessus, lors d'une conversation téléphonique, j'allais devoir raccrocher, c'est lui qui a raccroché mais il ne m'a plus gueulé dessus depuis. Par contre ma mère, occultant complètement nos difficultés relationnelles, m'a envahie et intrusée. Cela a duré pendant plusieurs mois après la naissance de Nino.

J'ai mis de la distance, j'ai pris du recul, j'ai continué surtout de me construire et de construire des relations saines au sein de MA famille, celle que je crée avec Stéphane. J'ai proposé une thérapie familiale, dès que j'ai eu assez d'énergie psychique pour l'envisager (vous savez, un nouveau-né, il consomme de l'énergie psychique à sa maman... ! ) mais réponse : ... non !

Pendant la grossesse d'Elià, rebelotte : je ressens que ma mère essaie de m'intruser. Elle ne le fait pas consciemment, elle veut simplement que nous ayons des relations agréables. Mais il y a du passif... et puis, nous ne partageons plus aucune affinité. Donc cette fois je me défends avec force et je propose des réflexions pour nous faire avancer ; qu'est ce que l'amour ?, qu'est ce le respect ?, qu'est ce que la confiance ?
Pas moyen d'avancer, les relations se déteriorent même. Je remarque aussi que si mes parents s'entendent bien avec ma soeur, ils ne s'entendent pas avec moi, et vice versa... Quand nous étions enfants, ma soeur et moi ne nous entendions pas bien, prises dans une rivalité que nous avons réalisée il y a peu, et qui a été "créée" par nos parents. Maintenant, nous nous entendons bien.

Et voilà qu'il y a quelques semaines, je reçois une lettre de mon père, qui "propose (...) que nous nous entretenions chez un thérapeute familial"... Tout le monde est d'accord, on y va une première fois. Les échanges, je n'en parle pas, c'est en devenir ; mais ce qui est sûr c'est que nous sommes, ma soeur et moi, désignées comme étant les "fauteur de troubles".
Pour ma mère, nous sommes là suite à la naissance d'Elià et à notre désir, Stéphane et moi, de préserver notre cocon les premiers jours...

Je décide en parallèle, devant les remises en questions que la naissance d'Elià et les trois ans de Nino m'occasionnent, de rencontrer une thérapeute qui travaille autour de l'émotionnel, des relations dans la famille et de la non violence éducative. Je l'ai rencontrée mercredi. Elle est super. Elle va me permettre de libérer mes émotions, enfermée depuis si longtemps : la colère, la peur, la tristesse, la rancoeur, ... Elle m'a demandé si c'était le bon moment pour moi, du fait du bouleversement émotionnel qu'occasionne une grossesse et une naissance...

Je suis passée chez mon médecin haptonome. Il m'a trouvée épuisée. Il s'est inquiété pour moi et m'a mis en garde d'une trop grande fatigue...

Enfin, vendredi j'ai vu mon acupuncteur, qui m'a dit que j'en fais trop, que je ferais mieux de me reposer, de freiner les activités associatives d'une part mais aussi et surtout d'éviter les situations émotionnellement intenses et a insisté pour que je me préserve, notamment par rapport à la thérapie familiale. Il m'a expliqué que le travail sur les émotions était le plus fatiguant...
Pour moi, tout est très clair, bien sûr !


Alors, indigestion alimentaire, ou indigestion émotionnelle ? ? ... (j'ai peur que ça ne soit pas fini...)


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commentaires

A
Merci Amabel et La p'tite Nénette pour le soutien.<br /> J'ai "bien" pleuré hier, grâce à un acte manqué de Stéphane entre autre, et, malgré ma sale mine, je te rejoins p'tite Nénette : ça fait du bien de vider l'ancien... Mais j'en ai encore beaucoup à vider.
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L
Quand on commence à ouvrir les vannes des émotions du passé, c'est parfois très éprouvant et effectivement on peut se sentir vidée, épuisée, j'ai connu ça bien souvent...Mais il faut bien vider "l'ancien"" pour laisser la place au "nouveau" ;-)Prends bien soin de toi!
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A
Je miserais plutot sur l'indigestion émotionnelle, j'ai aussi mangé de ta salade de riz jeudi et je n'ai eu aucun symptome...<br /> Ménage toi, autant que faire se peut...
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